Car évidemment, vous pourriez vous sentir bien, planer non-stop mais est-ce bien légal? Et surtout, est-ce bien normal ?
Auriez-vous envie d’avoir la pêche, la banane, la corbeille de fruits, 24h/24 ?
Sourire avec extase lorsque vous apprenez la maladie d’un proche ou rire aux enterrements ? (cela peut arriver, mais c’est nerveux. Enfin, j’espère…)
Dans nos sociétés occidentales, le bonheur n’est plus un choix mais une injonction.
Heureux tu seras, ou tu ne seras pas.
Alors forcément, dans la situation compliquée que nous vivons, c’est la pagaille.
Comment être rieur devant tant de malheur, se sentir badin devant tant de chagrin et léger quand tout semble s’effondrer ?
La réponse est simple : on ne peut !
Parce que nous ne sommes pas des robots.
Mais pour ne pas sombrer dans la déprime ou se noyer dans le jerricane de glace Ben&Jerry, voici quelques suggestions :
Ne plus regarder les informations, ou alors, le mi-ni-mum vital
Je sais, je passe pour une égoïste finie à chaque fois que je dis cela mais à quoi ça sert de se gaver de crème glacée et de statistiques mortifères toute la journée ?
C’est mauvais pour la tête et la digestion.
Si, plus je regardais les informations, plus le nombre de décès diminuait, alors oui mais là, cela n’apporte rien, sauf à nous angoisser encore plus. Et qu’est-ce qui est le pire pour le système immunitaire : le stress !
Donc, restez informés, oui, mais dès que vous sentez l’angoisse monter, passez en mode « avion » sur votre téléphone et « jet privé » dans votre tête.
Préservez votre cerveau, votre cœur et vos anticorps car vous n’êtes pas des robots.
Désinfecter autant les microbes et que les personnes toxiques
Je continue dans l’échelle de mon égoïsme. Niveau 12 sur 10…
Par personne toxique, j’entends toutes celles qui sont dangereuses pour votre santé mentale et votre équilibre intérieur. Les « Détraqueurs » de nos vies, ceux qui puisent votre énergie vitale et votre joie.
Jetez l’éponge et le spray antibactérien sur les parasites de toute sorte.
Il est de votre DEVOIR de vous protéger de toute toxicité.
Je sais, la pauvre Dizilapeste (nom d’emprunt)…
Qui sera là pour l’écouter, à part son vieux chien sourd (sourd de fatigue et de dépit) ?
Mais, vous !?!? Comment vous sentez-vous quand vous écoutez Dizilapeste pendant des heures?
Et est-ce que Dizilapeste se sent réellement mieux après avoir déprimé sur votre épaule?
Et la question que j’adore poser : « et Dizilapeste, elle vous écoute, elle ? »
Alors, oui, restons humains, pleins de compassion et à l’écoute de toutes les personnes qui ont besoin de partage et de soutien.
Et soyons humains, pleins de bonté et d’attention pour nous-mêmes,...
parce que nous ne sommes pas robots.
PS: pour plus d'info sur le sujet: En finir avec les vampires émotionnels
Attention ! Attention !
Jouer avec votre cerveau, il aime cela et il a besoin d’être guidé.
Le jeu « trouver Charlie » est un bon exemple.
Charlie, le petit bonhomme, aime se cacher parmi plein de personnages et objets puis attend, patiemment et joyeusement, d’être découvert par vos bons soins.
Dans la vie, c’est pareil. Le positif, c’est Charlie, caché dans des prises de tête et autres complications, qui attend, tranquillement et facétieusement que vous finissiez par le trouver.
Un conseil pour y arriver au plus vite :
utilisez un robot (il peut trouver Charlie en 4.5 secondes),
ou, mieux, abuser de la gratitude.
Se réjouir de vos chances. Chérir toutes les personnes formidables de votre entourage. Compter les bonheurs à la place des moutons, le soir, parce que vous n’êtes heureusement pas des robots.
« Surrender »
Grâce à mon amie Angie, j’ai meuglé ce mot pendant tout un weekend de yoga (oui, un weekend de yoga, pendant lequel j’ai fort bien mangé).
Depuis, je garde ce réflexe. De manger et de « surrender ».
Surrender, c’est lâcher-prise, reconnaître que nous n’avons pas tout pouvoir, accepter ce qui est, se remettre au destin, admettre que nous ne sommes pas Dieu.
Forcément, c’est très très compliqué car l’être humain exècre l’incertitude.
Mais, après 10000 « surrender » hurlés, il y a une certaine légèreté qui s’installe.
Ou est-ce tout simplement la fatigue ?
Savoir que stresser, s’angoisser, frétiller ne va rien changer et que la vie continue, avec ou sans ulcères.
Personne, PERSONNE ne sait de quoi demain sera fait. Parfois, je soupçonne même le Grand Manitou de ne pas le savoir non plus. Mais bon, nous ne pouvons pas en vouloir à Grand Manitou, ce n’est pas un robot.
(ou bien ?!?!??)
Bref, une seule réponse à la question : comment aller bien tout le temps ?
Impossible. Et c’est tant mieux. C’est humain.
Prenez bien soin de vous, de votre tête et de vos anticorps.
Julie, fan d'humain(s)
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