3 leçons de 2025 ou comment vivre sa vie pleinement
Oct 28, 2025
2025 n’est pas terminée mais pour moi, cette année a déjà apporté assez de révélations et grandes leçons (vous savez les trucs que l’on partage le 31 Décembre, une coupe de champagne ou un crayon à la main, pour montrer que l’on a évolué).
2025 a été une année très challenging pour ma carrière d’humaine (de ma vie, quoi mais j’essaie de donner une touche professionnelle).
Je dois quand même relativiser car, le jour de ma naissance, il y avait un congrès de fées juste au-dessus de mon berceau, donc les grands dramas de mon année sont l’équivalent des petits tracas chez les habitués. Je passe le détail de mes soucis, je les narrerai dans un livre ou une émission télé, si, un jour, j’ai besoin d’argent.
Ce que je peux partager maintenant c’est une vérité un chouïa pathétique.
Vu que je fais partie de la grande famille du coaching, je devrais vous écrire que « ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort », que tout s’arrange avec quelques efforts ou qu’avec le bon mindset, les épreuves se transforment en or.
Sauf qu’en réalité, j’ai joué la victime comme personne : « pourquoi? pourquoiiiii ? pourquoiiiii moiiiii, alors que je laisse toujours les gens passer sur les passages piétons, que le seul truc que j’ai volé, c’est une sucette quand j’avais 4 ans, que je souris aux petits vieux et aux chiens sur mon chemin et que je n’ai jamais utilisé la violence. (pas par choix mais je ne sais pas me battre et je fais des bleus facilement, mais bon, ça compte quand même, non ?!).
J’ai perdu mon côté rationnel.
Aux chiottes*, les objectifs SMART et la zone d’influence, j’étais prête à noyer mes angoisses dans l’eau bénite par Jésus, Mohammed, Yahvé, Bouddha ou Michel Drucker.
J’aurais bouffé – et bu- à tous les râteliers juste pour éviter mes petites misères.
Je me suis raccrochée au « c’était mieux avant ». J’avais la nostalgie du passé, j’ai fantasmé un guide qui m’aurait rendu ma fureur de vivre, je voulais retrouver les fondamentaux : ordre, famille, tradition. Quelques grammes de frustration et un kilo de dépression en plus et je signais au rassemblement féodal.
J’ai été aussi flexible au changement que je l’ai été à vouloir faire le grand écart: un claquage au deuxième essai et une aversion pour la danse classique à jamais.
Entre deux, j’ai eu des tonnes de fous-rires à en crever, des joies à en exploser, des moments de pur bonheur à savourer.
Car, en réalité, je n’ai pas eu une année difficile mais une année bien riche en évènements, de toute sorte, de toute tonalité.
Et ce qui m’a le plus étonnée, c’est qu’au milieu du torrent (si cela avait été une rivière, Brad m’aurait vite repêchée), j’ai vu la Lumière.
A quel prix, certes ! Mais en ce moment, il n’y a pas que la lumière divine qui coûte chère.
J’ai donc réalisé 3 choses importantes pour moi :
Dégager les regrets
Je n'ai pas de regret. Beaucoup, beeeeeaucoup de très mauvaises décisions prises, de choix complètement crétins, d’idées choisies par fierté, lâcheté, insouciance, ignorance ou négligence, mais pas de regret.
Je ne changerais rien car bien que ces bêtises ne m’ont pas rendue plus forte (même si je me suis pris quelques kilos au passage), elles m’ont rendue parfois plus ouverte, plus volontaire et, bizarrement, plus assurée – après une sacrée tonne de réflexion personnelle, de quelques litres de larmes et de maitres (qui détestent que je les appelle maitres et encore moins maitresses) qui m’ont écoutée, guidée et encouragée.
Sans vouloir vous donner des grandes leçons, je vous conseille de faire la paix avec vos décisions passées que vous regrettez encore.
De réaliser l’impact pas forcément positif mais utile qu’elles ont eu et, au maximum, d’en prendre la responsabilité (pas la culpabilité, la responsabilité. J’en parlais
dans cet autre article)
Les autres, c’est le paradis.
Bon, JP ne serait pas d’accord et il a parfois raison, les autres, cela peut être l’enfer mais quand vous vivez, vous réalisez que, sur terre, il y a ceux tout droit remontés de l’enfer et ceux qui descendent direct du paradis :
Un abruti pour vous montrer tout ce que vous ne voulez pas être.
Une bonne mère qui vous fait votre journée grâce à sa gentillesse.
Un saint qui montre compassion à foison.
Une cloche qui vous pète les oreilles et la patience.
Un anonyme qui vous redonne foi en l’humanité.
Une amie qui vous donne mal au cœur par son insensibilité.
Comme dirait mon Père : « tu as le choix ».
C’est dans les moments difficiles que vous découvrez les vrais amis et les belles personnes.
C’est aussi dans les moments de grande joie que vous découvrez les vrais amis, celles et ceux avec qui vous voulez vraiment les partager.
Créer sa vie, chaque jour.
Je saigne du nez dès que j’entends les gourous du développement personnel surfer sur la nouvelle mode: tous divins, tous médiums, tous extra-ordinaires.
(et au passage, acheter leur Masterclass à 997 dollars pour le découvrir sur www.jaimelargent.com)
Mais j’avoue que je ferai bien un petit parallèle entre Dieu toute-puissante et les humains parfois bien crétins.
Dieu a certes créé le monde (Dieu, le Big Bang, les copains de Roswell ou votre cousine, quelle que soit votre religion et vos convictions) mais mieux que cela, nous, nous avons la possibilité de créer notre vie.
Si dans nos pays en paix et plus ou moins développés, nous avons le luxe de pouvoir nous prendre la tête avec les petits tracas, nous avons aussi la chance de pouvoir créer ce que nous voulons.
Est-ce toujours facile, niet ?
Est-ce toujours utile ? Da. Pire, c’est essentiel.
Dans un modèle économique qui vit grâce à nos angoisses, nos peurs et notre apathie, vibrez, osez et créez, c’est révolutionnaire et surtout salutaire.
Alors, créez des relations saines, montez un projet qui fait vibrer votre âme (que ce soit une entreprise ; des vacances avec toute la famille et les 23 tontons..), bricolez un stand de gâteaux pour financer une association, une niche 5 étoiles pour votre chien… qu’importe la création, pourvu que vous ayez la liesse.
Il ne me reste qu’à vous souhaiter une joyeuse et intéressante fin d’année 2025, riche en évènements, car finalement, c’est cela la vie.
Une succession d’évènements à vivre pleinement.
Julie, humaine imparfaite mais coach très engagée
*référence au diner de cons et au formidable « aux chiottes, l’OM », un grand moment