4 pistes pour apprivoiser vos peurs et concrétiser vos projets
Jun 01, 2025
Il est possible d’avoir une peur bleue ou noire, être verte de peur.
Verte, bleue, noire. Il ne manque plus que la belle rouge et nous sommes sur les pistes de ski.
Mais au lieu de descendre tout schuss vers la grande Peur, prenons le temps de s’en approcher, pour mieux l’apprivoiser.
Et quoi de mieux qu’un bon thé pour montrer plus de bonté envers soi-même.
Prise de conscience ou spilling the tea*
(*Cracher le morceau, en français. C’est tout de suite moins élégant…)
Le thé vert est un coquin. Pas assez infusé, il est fadasse ; trop, il est amer.
Alors même si tout le monde s’accorde sur ses bienfaits, difficile d’y goûter.
On préfère le laisser loin dans les placards, cachés dans les tiroirs.
Avec les peurs, c’est la même chose.
Elles aiment vous garder dans le brouillard, vous empêcher d’ouvrir votre crachoir.
Comme cela, elles oxydent en silence, elles distillent leurs toxines sournoisement, elles étouffent lentement mais sûrement.
L’amertume se fait sentir mais la coutume empêche d’agir.
Pour dégommer les peurs, il faut les dévoiler.
Infuser pour mieux apprécier :
Prendre le temps de vous poser/pauser, un bon thé à la main, le stylo de l’autre et, sans jugement, sans amère pensée, vous demander :
>> Quels sont les freins qui m’empêchent de… ?
>> Qu’est-ce que j’anticipe de négatif si j’ose… ?
>> Quelles excuses, quelles histoires je me raconte ?
Et une fois, ces questions répondues, une deuxième infusion :
>> Quels sont les VRAIS freins qui m’empêchent de… ?
>> Qu’est-ce que je crains vraiment ?
>> Quel est l’avantage à me raconter de telles histoires ? Cela me protège de quoi ? Qu’est-ce que j’évite ?...
Exercice à recommencer, sans compter
Matcha, ou Matriochkas,
Les peurs, c’est parfois comme les poupées russes : une peur peut cacher quelqu’un d’autre.
Quand vous travaillez sur vos peurs, demandez-vous toujours : qui parle ?
En clair, qui vous a suggéré, démontré, inculqué cette peur.
Puis, décider que cette peur appartient à cette personne, pas à vous.
Ce n’est pas ma tasse de thé ou le manque de motivation
Le thé oolong ou thé bleu a pour vertu de stimuler le métabolisme.
Stimuler, booster, motiver, ou oser sortir de sa zone de confort.
C’est l’étape suivante après la prise de conscience : se motiver pour passer à l’action.
Exercice : sang bleu, ou sans joie ?
Imaginer votre vie dans 3 ou 5 ans, en supposant que vous gardiez les mêmes habitudes, les mêmes croyances, les mêmes manières d’agir et de réagir…
Comment vous sentirez-vous ? comment sera votre vie ? Qu’est-ce que vous aurez accompli, vécu, expérimenté qui vous mettra en joie ?
Puis faites le même exercice, en supposant que vous changiez certaines habitudes, que vous osiez prendre des décisions différemment, ou plus de risques…
Même questions (mais sûrement pas les mêmes réponses).
Le petit plus : le nuage de lait :
Bon, c’est une métaphore car no au lait dans le oolong mais oui au « milky oolong » - le oolong avec des notes lactées qui vous emmène directement sur la voie du bonheur.
La motivation est souvent associée aux gros bras des body-builders qui mangent de l’agneau cru au petit déjeuner avant de déplacer des voitures avec les dents
(faire une recherche YouTube pour confirmer).
En fait, il est important que la motivation reste… motivante et surtout inspirante.
Qu’elle donne un souffle nouveau – inspirer, qu’elle donne envie de changer d’air – expirer.
Trouver des personnes, des expériences de vie, des anecdotes qui feront frémir vos neurones comme une bonne tasse de thé.
Les petits et les grands enfants aiment toujours les belles histoires alors utilisez leur pouvoir
Ça roule, ma boule ? (de thé)
Le thé rouge ou rooibos. Mais est-ce vraiment un thé ? Ou plutôt une infusion ? Comment le classer ? Et ces nuances, comment en parler ?
Que de questions… Sans intérêt.
Car peu importe la dénomination, pourvu qu’on ait la finesse.
En clair, arrêter de vous poser des questions existentielles et aller dans l’action.
Le seul carton rouge à donner, c’est à votre über-réflexion.
Vous avez conscience de ce qui vous empêche d’avancer, vous avez la motivation pour changer alors :
just do it ou, comme on le dit chez moi : yallah !
Fermenter à bon escient
Pour « rassurer » les dernières peurs, il peut être utile de faire l’exercice « et après ? », un dégommeur d’angoisse et éviteur de poisse.
Imaginer passer à l’action puis à chaque 'cela ne va pas marcher", vous demander « et après ? ».
Par exemple: Je dépasse mes peurs et je deviens danseuse constellation (genre étoile mais dans une troupe).
« mais j’ai peur de ne pas être assez souple… ».
Et après ?
« je dois m’entrainer 10 ans pour faire le petit écart – le grand, impossible. Je ne pourrai jamais être une star".
Et après ?
« je deviens prof de danse pour les a-souplés, ceux qui se sont trop assoupis devant la télé et qui ont perdu toute la souplesse de leur jeunesse ».
Voilà.
Vous l’aurez compris, cet exercice, c’est anticiper les difficultés et vous créer des possibilités pour continuer à avancer.
Sur la ligne droite ou en passant par les petits chemins.
Minuteur :
Le petit plus pour passer à l’action, c’est de vous donner une date limite.
D’ici là, vous pouvez hésiter, commencer puis reculer, faire la danse de l’apeuré(e) mais à la date Thé, pas de choix : vous y aller !
Maté à jamais
Vous avez dépassé vos peurs, formidable, vous méritez le titre de noblesse, Countess ou Earl.
Mais le risque, c’est de rester dans la zone grise, entre "ma peur ne m’empêche pas d’avancer" MAIS 'je suis constaemment en stress complet".
Pour échapper à cette position très Earl Grey ou zone grise, il est important d’intégrer vos succès.
I’ve got the PuErr!*
Pour intégrer votre nouveau « Power », notez vos avancées, vos peurs surmontées, vos succès et relisez-les régulièrement.
Réalisez que vous avez les capacités à vous lancer, à réaliser vos projets.
Et, toujours vous rappeler que le courage, ce n’est pas l’absence de peurs,
mais la force et la volonté de faire, même avec la peur qui vous accompagne sur le chemin.
Si vous avez besoin d’un autre accompagnement, en plus ou sans la peur,
contactez-moi pour savoir quel beau projet vous allez lancer.
Julie, tea-addict à jamais.
* Le PuErr, mon thé préféré...