Aller bien dans un monde qui va mal

Jan 24, 2024
Il y a quelques temps, je pleurais beaucoup. De rage, de désespoir, de tristesse infinie.
N'avais-je donc tant vécu que pour revivre cette infamie ? La guerre, la misère, le désespoir absolu.
La folie meurtrière, les statistiques mortifères.
Et derrière ces chiffres, comme toujours, des familles endeuillées et des amis esseulés.
 
Une guerre contre le terrorisme, et pourtant 8000, ou même plus, enfants tués.
Le monde qui rêve d’un cessez-le-feu, et pourtant ces prières restent ignorées.
Plein de personnes au grand coeur, quelle que soit leur origine, religion ou nationalité, qui veulent se retrouver, et pourtant des peureux qui distillent leur poison et propagent des insanités.
 
Au Proche-Orient, tout comme dans les soi-disant Pays Lointains.
Dans les conflits brûlants, tout comme les vieilles guerres qui ne font plus vraiment recette ou les massacres pas assez « photogéniques » pour être médiatiques.
 
Ma seule espérance : que les aliens débarquent et bouffent tous les humains.
Mais, bon c’est méchant pour les Aliens car je pense que nous sommes, au mieux, imbuvables, au pire, indigestes.
Mon autre espoir : qu’un astéroïde explose la terre et force Grand Manitou à revoir sa copie.
Une nouvelle ère pour une nouvelle humanité avec plus de compassion, plus de collaboration, plus de connexions et surtout beaucoup moins de c…
 
Malheureusement, ni les petits hommes verts, ni le grand univers ne sont venus à la rescousse.
Alors, je me remontais le moral en pensant aux catastrophes écologiques qui devraient nous faire bientôt brûler dans les flammes de la terre ou fondre comme la banquise.
On se console comme on peut.
 
Était-ce une crise existentielle, de foi ou de foie ?
(parce que forcément, ma consommation de chocolat augmente à chaque bombardement)
 
Je ne voulais plus entendre parler de coaching et ses objectifs SMART quand les idiots pas smart sont aux commandes du monde ;
Je ne voulais plus parler de projets futurs quand on réveille les vieilles rancœurs du passé pour détruire le présent.
En fait, je ne voulais plus parler, je voulais juste hurler.
 
Hurler ma douleur, ma peur, ma fureur.
Pas la fureur de vivre, mais la führer de détruire.
L’amertume a un goût si succulent ; la colère, un effet si énergisant ; la haine, un pouvoir si attirant.
 
Puis le miracle eut lieu.
 
 

 

Prise de conscience

 
J’ai vu un avenir meilleur non pas dans les feuilles de thé, mais dans un café, en l’occurrence au « conscious cafe ». Un café discussion dont le thème était « conscious responses to global crises », ce qui peut se traduire par :
« à part le chocolat, comment gérer ses états d’âme dans un monde qui n’en a plus ? ».
 
Et c’est là que des gens chaleureux ont su réchauffer mon cœur et mon espoir.
Debbie, bless her, a sorti une question qui m’a fait l’effet d’une glace Ben&Jerry pas assez tiède (excellente mais qui fait décoller les neurones un par un).
 
« Qu’est-ce que vous voulez voir grandir dans le monde ? ».
 
Si c’est la haine, alors haïssez.
Si c’est la paix, alors pacifiez, même si pas si facile.
 
Et là, j’ai compris que j’étais prise au piège, pire que je m’étais prise au piège et qu’à chaque explosion de rage ou épuisement de courage, je renforçais ce que je trouvais le plus vil, je plantais des graines stériles, je rêvais à des solutions débiles.
 
Alors, j’ai changé ma prise de vue et pris du recul.
 
Et ainsi, j’ai retrouvé un semblant de paix.
Et pour être sûre de participer à la paix dans le monde, j’en ai envoyé à tout le monde, à gogo, à discrétion mais sans limitation.
A ceux que j’aime et aussi, à ceux que je n’aimais pas.
Tournée générale !
C’est euphorisant, c’est apaisant.
 
>> Je vous encourage à vous poser la même question :
Que voulez-vous voir encore plus dans le monde ?
Et comment pouvez-vous planter des petites actions qui feront pousser de grandes réalisations ?
 
 
 

Lâcher-prise et action prise

 
J’ai aussi limité ma consommation d’informations.  
 
Au lieu de me faire suffoquer d’impuissance, m’assommer de chagrin, m’étouffer devant l’injustice, je respire.
 
Arrêter d’être sous emprise des chiffres morbides.
Arrêter les prises de bec arides et acides.
Arrêter les cartons rouges pour devenir casque bleu.
Être en amour et non en apnée.
 
Car, à force de ne plus reprendre son souffle, le corps est en stress constant. Le système nerveux est à l’aguet et les idées à l’arrêt.
L’empathie, c’est important mais vouloir porter la souffrance du monde sur ces épaules, même si vous êtes athlétiques, c’est épuisant et surtout, impossible. Parlez-en à Atlas.
 
Alors, j’ai baissé les armes mais pas les bras.
Passer de la prise de position à la mise en action.
Transmuer le brisement muet en un espoir concret
Transformer le temps à maudire en précieuses minutes pour construire.
 
>> Se nourrir d’informations mortifères devient vite une addiction et donne l’impression de « faire ». En réalité, c’est du vent et c’est violent. Alors, posez le téléphone ou prenez-le pour contacter quelqu’un à qui parler, à écouter, avec qui vous pouvez échanger.
 Et faites ! Allez dans l’action, aussi minime soit-elle car une minime action x 1000000, cela provoque des miracles.
 
Et sur ces paroles pleines d’espoir et d’Amour, je vous souhaite la paix au nom de la Terre, de la Justice et des (plus ou moins) sains d’esprit.
 Julie
 
 
PS : Si un café plein de conscience vous inspire:clic clic
 
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