"Elle se prend pour qui?" ou comment oser briller, malgré la peur du regard des autres

Mar 24, 2021

Pendant mes sessions de coaching, il m’arrive parfois de tomber de ma chaise.

Une des raisons récurrentes est lorsqu’une coachée couverte de modestie, habillée de discrétion, enlacée de pudeur me dit : « Je n’ose demander la promotion/faire la présentation/ exprimer mon ambition car les autres vont dire :
mais pour qui elle se prend ? ».

Alors, j’avoue, Louis XIV avait les chevilles gonflées à hélium. Il planait, déconnecté de la réalité mais il reste une inspiration intéressante à toutes les Reines-Soleils qui n’osent pas (encore) briller de mille feux.

 

 

Prendre la responsabilité

Mon état, c’est moi.

Louis XIV a quand même eu le culot de sortir : « L’Etat, c’est Moi », avec une très grande majuscule à moi. Il faut oser. Sauf que le petit bonhomme avait de l’ambition, une vision et assez de volonté pour y mettre toute sa passion. Même si c’est quelque peu excessif (et totalitaire…), il n’en reste pas moins que Loulou a décidé et en prend la responsabilité.*

 

Dans son livre, « choisir sa vie de Tal Ben-Shahar (le roi du bonheur) nous encourage à choisir entre « faire ce qu’on croit devoir faire" ou "faire ce qu’on a envie de faire ».

Telle la monarque de notre vie, nous sommes à la tête de nos décisions et se donner le pouvoir et la reconnaissance, c’est non seulement courageux, mais aussi nécessaire pour notre bien-être et notre bien-penser, malgré ce que les biens pensants peuvent dire.

 

Auto-sacrement

Vous assistez à une présentation et vous prenez à rêver d’être sur le trône de la présentatrice ? Vous lisez l’histoire d’une entrepreneure à succès et vous vous voyez à la tête de votre royaume personnel ?

Nooooon ! Jamais ! pour qui vous prenez-vous ?! Pour Cléopâtre ?! Assez !
Revenons à la réalité, à des rêves limités, des envies réprimées, des souhaits étouffés.

Tant que vous ne prendrez pas cette satanée couronne pour vous couronner vous-même, personne ne le fera à votre place. Votre valeur et votre droit à la souveraineté, c’est vous qui vous la donnez, comme une grande.

Dans son livre « le grand bond», Gay Hendricks explique que chacune d’entre nous, « s’autorise » (inconsciemment) un quota de bonheur et de pouvoir. En clair, dès que nous dépassons la limite du « j’y ai droit », nous commençons à nous auto-saboter.
Selon lui, « être heureuse est une décision radicale ».

 

>> Alors ? Quelle est l’étendue du pouvoir que vous vous octroyez ?

>> Be aware de l’ambition que vous vous autorisez. C’est en réalisant l’auto-censure que vous vous imposez que vous allez pouvoir réaliser vos rêves.

 

 

J’exige le respect.

Vous avez des capacités, des aptitudes, des talents naturels et des compétences à développer. Les laisser en jachère est une insulte à la vie. Oui, Mesdames !!

Quand il n’était pas en chasse, en chantier ou en réunion, Louis XIV était en justaucorps à paillettes à danser et sautiller. Il a su utiliser son talent, l’art de la danse, pour faire passer des messages et assoir son pouvoir. Il a su magnifier ses dons et ses mollets pour devenir le Roi de la fête et des provinces.

Judy Garland disait : « Il faut mieux être une version haut de gamme de soi-même qu’une version bas de gamme de quelqu’un d’autre ».

Vous n’êtes ni un valet, ni une courtisane à l’affût d’une miette de pain, enfin de brioche (tout comme le cholestérol, c’était courant à Versailles).
Ayez la décence et la bienveillance de vous donner le rôle que vous méritez.

 

>> Quel talent, quelle envie, inspiration rêvez-vous d’exprimer ?
>> Quel premier petit pas (de danse) pouvez-vous mettre en place pour avancer ?

 

 

Je me sacrifie pour mon peuple, même pas peur.
Enfin… pas peur, pas peur…

La mauvaise bonne foi

Forcément, obtenir une promotion, gagner beaucoup plus que sa famille ou ses amis, recevoir titres et honneurs, cela bouge l’équilibre de nos relations et cela peut créer des peurs et des réticences.
Même si nous sommes intimement inquiètes de la réaction des autres, c’est surtout notre propre jugement qui nous fait peur. Henri Michaux appelle les autosaboteurs, « les empêcheurs de vivre ». Alors, soit vous leur reconnaissez le pouvoir, soit c’est la guillotine pour tous ces gredins.

 

Peur de l’abandon ou du désamour

Les relations évoluent avec vous. Selon Jacques Salomé :
« la vie est une succession de naissances à partir de rencontres et séparations qui la jalonnent ».
A moins d’être sous cloche ou une cloche, impossible de ne pas évoluer.
Votre règne va évoluer avec vos expériences, vos apprentissages, votre maturité.

Les décisions, comme les relations, sont motivées soient par la peur, soit par l’amour.

Si votre entourage vous préfère en version « écrasée » ou en « reflet teinté », il est temps d’aller faire un tour dans votre galerie des glaces et observez ce qui s’y reflète :
l’amour ou la peur ?

Les vampires de bonheur sont partout, à vous de décider si vous les nourrissez ou vous préférez briller à les aveugler.

Pour plus d’informations à ce sujet : article

Et comme toujours, vous avez le choix !
Soit de suivre votre bonne étoile, tels les rois mages, ou de rester avec le troupeau de brebis égarées.

 

Peur de la fronde

La critique ! Le succès ne vient pas qu’avec des roses. Il y a beaucoup d’épines aussi.

C’est tellement plus simple de médire, de critiquer, de balancer son fiel quand on ne fait rien. Et oui, on ne peut pas avoir le temps de travailler à son succès ET de jalouser et défoncer celui de quelqu’un d’autre. A nouveau, c’est un choix personnel.

Comme disait Loulou 14:
« quand je donne une place, je fais un ingrat et cent mécontents ».

Version moderne du succès :
« quand je prends ma place, j’échappe à l’anonymat, sans prendre de gants, mais je m’en prends plein les dents ».  

Cela risque de ne pas plaire ? So be it !

 

 

Peur de ne pas être royale

« et si j’avais les yeux plus gros que le ventre ? Si je ne pouvais pas manger ma galette de reine en entier ? Si je n’étais pas assez vorace pour finir ce que j’avais commencé ? ».

Pour camoufler un manque de confiance en soi, c’est plus « vendeur » de sacrifier nos aspirations sur l’autel de la modestie.
Mais souveraine ou martyre, il faut choisir.

>> Dans 5 ans, vous serez contentes d’avoir préservé les égos ou vous être lancées corps et âme à la quête de votre Saint Ideal ?

 

 

Votre Versailles

Le Roi danse ; la reine mène la danse. 

Dans l’art de la danse, il n’y pas que le fier tango et le violent pogo. Une collection de rythmes, de pas, d’expressions est à disposition.

Pour le pouvoir, c’est la même chose.

Entre le roi du pétrole et une ambition se-reine, il y toute une palette de profiter de son succès et de briller. Ce n’est pas parce que vous osez sortir du cocon dans lequel vous avez hiberné pendant des années que vous avez l’obligation de vous pavaner.

Laissez l’arrogance à ceux qui n’ont pas confiance en elles. Les 2 sont souvent liées.

Car oui, l’ambition peut être douce et sans prétention.

 

Construire un monde à votre Grandeur, surtout votre Grandeur d’âme.

Pourquoi il est essentiel que vous osiez exprimer votre ambition ? Demandiez la promotion ? Acceptiez les félicitations ? Preniez du galon ?

Parce qu’il est temps que le pouvoir rime avec savoir, jubilatoire et votre trajectoire.
Faîtes profiter le monde de vos compétences, rêves, avec douceur et grâce.

Si vous connaissez une Reine qui s’ignore, n’hésitez pas à lui partager cet article.

Long règne, sans gêne, à vous.
Mes hommages,
Julie

PS: et mieux que la couronne de la Reine d'Angleterre, la newsletter! Un vrai joyau délivré 2 fois par mois.
Je l'exige

 

 

 

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