Je voulais vous présenter Puppy (nom d’emprunt, la star préférant rester anonyme).

 

J’ai rencontré Puppy lors d’un voyage en train.

Entre lui et moi, ce fut le coup de foudre immédiat.

En fait, la foudre a traversé tout le wagon car à peine Puppy y était installé que les flashs ont commencé. Ses voisines l’ont pris sous toutes ses formes :

Puppy s’allonge ; Puppy se lève, Puppy s’étire, Puppy me regarde, Puppy ne me regarde pas, Puppy m’ignore ouvertement car Puppy n’avait dieu que pour cette Déesse à l’autre bout du fil, enfin de la laisse.

 

Les passants du couloir s’arrêtaient pour lui bébétifier des mots d’amour (bébétifier : verbe normalement désigner pour décrire la voix crétine et bien trop haut placée que les gens utilisent quand ils s’adressent aux bébés).

Certains, les happy Few, lui ont même tapoter le haut du crâne, même si cela ne faisait pas babiner Puppy, fort crâne. (Babiner : sourire en chien).

 

Un moment, la Déesse a donné au voisin de l’autre côté du couloir, des bonbonettes (mélange entre croquettes et bonbons) pour qu’il puisse les offrir au Good Boy.

Je ne serais dire de qui entre Puppy et Voisin était le plus heureux.

Le Président a un moment lui a demandé sa patte avec tant de trémolos qu’il ne manquait plus que la bague et l’affaire était conclue.

 

Un moment, Puppy m’a fait un clin d’œil (certains diraient qu’il avait une mouche rétinale, moi, je pense que c’était un message codé). Bref, comme tout le monde, j’étais aux anges.

 

Pourquoi vous partager ce moment extatique ?

Parce que dans ce monde de dingues et de vilenies, cela m’a fait plaisir de voir les gens s’émerveiller d’un Puppy.
Pour moi, c’est le signe que même si les feeds et les gros titres sont remplis des gros bides de pauvres types, il y a plein de délicatesse et de finesse qui habitent ce monde.

 

Tentons la patte, enfin, la main à nos voisins et partageons quelques bonbonettes.