Aller jusqu'au bout d'un projet
Sur mon olympe, dans ma liste des Déesses, il y a Hélène Grimaud, ze best pianiste in da world, selon mes oreilles.
J’écoutais une de ses interviews dernièrement dans laquelle elle disait :
« Souvent, les gens pensent avoir fait fausse route, alors qu’en réalité, c’est qu’ils ne sont pas allés jusqu’au bout de la route ».
(bon, Queen Grimaud l’a joliment dit en anglais et je suis nulle en traduction).
Dans notre monde où instantané et vite fait sont des interprètes trop sollicités, la patience est un jeu qui est vite abandonné.
Mais comment trouver l’accord parfait entre effort et réconfort ?
Comment aller au bout de la route sans déchanter ?
Je pense qu’il est inutile de se mettre des métronomes qui imposent un tempo endiablé ou se coller un point d’orgue qui limite le crescendo.
En fait, la vraie question à se poser est :
« Est-ce que j’ai donné tout ce que j’avais à donner ? ».
Attention, attention : rien à voir avec :
« Est-ce que je me suis épuisé(e) jusqu’à en crever ? ». Niet, niet.
C’est plutôt, se pauser et se poser :
Est-ce que j’ai fait les gammes avec persévérance et pétulance ?
Est-ce que je me suis encouragé et écouté avec compassion ?
Est-ce que j’ai créé, dessiné, redessiné, adapté mon plan à la situation ?
Est-ce que j’ai tenté toutes les possibilités à disposition ?
Car c’est en chemin que l’on développe ses capacités,
c’est sur la route que l’on découvre tous ses talents et virtuosités.
J’insiste cependant qu’il ne s’agit nullement de vous vider de sens et de votre énergie.
Il est important d’être en harmonie avec votre âme et envies.
Vous écouter est essentiel pour ne pas confondre détermination et déperdition.
C’est en flânant, en apprenant, en s’écoutant et en s’encourageant que l’on partage avec le monde la musique qui vit en soi et, cerise sur le concerto, que l’on donne plus de corps et de « chœur » à la confiance en soi.
Et si vous avez besoin d'un petit coup de pouce pour rester dans le tempo, contactez-moi!
Julie, fan de belles musiques de vie