Je suis débordée! Ou comment gagner la course contre le temps

Feb 14, 2024
Dans le monde actuel, les gens courent autant après le temps qu’après le bus. C’est dire.
Au lieu de s’en inquiéter, le « Je suis débordé(e) » est une phrase à porter comme une médaille. Être cerné(e) de cernes, la marque des winners. Un « J’en suis à mon 17ème burn-out », le jackpot.
 
Vous trouverez des livres de gestion du temps, d’organisation, de planification à foison mais ce qui est intéressant, c’est de comprendre le bon état d'esprit qui vous fera gagner la course contre le temps.
 
 

Rien ne va plus, faites vos jeux

 
Avez-vous remarqué que, sur les réseaux sociaux, tout le monde est toujours tout le temps occupé ?
C’est le remake de Martine est à la plage. Martine voyage. Martine fait du gainage. Martine sauve les pingouins du carnage. Martine écrit sa mémoire (sans repos, les neurones ne peuvent se régénérer).
En clair, Martine fait tout, sauf son âge (merci les filtres).
 
Depuis que le paradis ne fait plus recette et que le monde part en cacahuète, il est impératif et urgent de créer sa vie de rêve. Saint Pierre peut aller raccrocher son auréole, l’Humain est devenu tout-puissant. Il est le Grand Croupier de sa vie, celui qui mélange et distribue les cartes selon sa volonté. Les jeux sont faits. 
 
Il faut accumuler les activités, les idées, les photos likées.
Il faut se gaver d’intensité, de rapidité, d’efficacité.
Il faut faire tout puisque tout est à faire.
 
Le seul mot qui donne les jetons : « ennui ».
« Aaah, couvrez ce chagrin que je ne saurais voir ! » hurlent les Tartuffe du Bonheur.
 
Sauf que dans le casino de la vie, les dés sont pipés et l’intelligence flinguée.
A force d’être surexcité, survolté, sur-attentionné, le cerveau déraille.
Sa came : encore plus d’heures dans la journée, plus de trophées, plus de prodigalité.
 
La mise de départ est oubliée, il faut relancer, relancer, relancer.
Alors qu’en réalité, il vaudrait mieux se coucher.
 
Si le slow life, slow eating, slow slow prennent du galon, c’est parce qu’il est temps de ralentir.
Oser se poser, s’ennuyer, se ressourcer, s’observer.
Laisser l’esprit vagabonder, la créativité s’amuser, le silence s’installer.
 
Ou comme dirait mon Philosophe préféré, JC ze Van Damme :
« Ecouter le silence de l’âme plutôt que les bruits du monde ».
Tapis ! Rouge !
 
Garder ou reprendre la main :
Pouvez-vous rester une demi-journée sans regarder votre téléphone ?
Pouvez-vous rester une journée dans le calme ?
Pouvez-vous siroter un thé, café, verre de vin ou de cidre (c’est pour les lecteurs bretons), tranquillement ?
 
Si non, il est de temps de vous rééduquer à prendre le temps de vivre, plutôt que tout cramer.
Mettre sa vie sur pause pour la vivre pleinement.
 
Comme toujours, quand on change ses habitudes, le cerveau fait la tête, enfin surtout vous la prend, c’est normal. Changer ses habitudes un neurone après l’autre. Tranquille.
15 minutes pour se poser, 30 minutes pour un moment  de tranquilité.
 
 
 
 

Belotte et rebelotte

 
Le secret pour avoir l’air important au travail ?
Toujours se balader avec un dossier sous le bras. Si possible, courir dans les couloirs. Et encore mieux, répéter à qui mieux mieux « je suis pressé(e).
Toujours commencer un zoom avec un gros soupir. Avoir une tête de zoombie.
Après 15h, profiter de chaque occasion donnée pour s’apitoyer avec un « je n’ai pas encore déjeuné ».
Envoyer ses emails après 23h ou avant 7h.
Meilleure mise dans le casino : le faire le weekend.
 
Malheureusement, pour beaucoup, il ne s’agit plus de mise en scène mais d’une triste réalité.
Le monde a confondu « Busy et business ». Faire pour faire. Faire pour dire qu’on a fait.
Mieux vaut brasser du vent que de souffler.
 
La règle du jeu :
« Tant pis si je suis débordé(e). Je dormirai quand je serai mort(e) ».
Ben non, quand on est mort, on est mort.  C’est tout.
A force de vouloir casser la baraque, c’est surtout sa pipe que l’on casse.

Tels les accros devant les machines à sous qui appuient frénétiquement et machinalement sur le bouton en attendant un gain qui ne viendra probablement jamais, l’humain appuie frénétiquement sur les touches du clavier et la pédale.
Il tape hystériquement sur son téléphone et les nerfs de tout le monde. Surtout les siens.
Il perd le bon sens et son bon sens.
Bon sang ! Il est temps d’arrêter la roulette russe.
Il faut cesser de se rouler dans l’aspirine.  A force de se mettre trop de pression à faire, défaire, refaire, le cerveau entre en ébullition et surtout il n'y en réalité que peu de concrétisations. Beaucoup de bruit pour rien, comme dirait William.
 
Reprendre les (bonnes) cartes en main :
La question magique que j’adore poser :
« quel est le but ? » de ce projet, de cette action, de cette idée….
 
Connaître la fin avant de débuter.
Ou, comme Jim Rohn, qui aurait pu être la papa de Jean-Claude, disait :
« Ne commencez pas une journée sans l’avoir terminée ».
En clair, évaluez, définissez le résultat escompté, le fruit à récolter.
Ainsi, vous saurez sur quoi mettre votre attention et votre énergie au lieu de courir comme une poule sans tête. Car même avec un dossier sous chaque aile, vous serez toujours le dindon de la mauvaise farce.
 

 

Black Niaque

 
Il y a le Blackjack qui offre un peu d’espoir et il y a la niaque noire qui crée les perdants du temps.
Ceux qui veulent en faire des tonnes pour se cacher derrière leur to do list.
C’est le Poker Face qui cache les émotions, qui évite états d'âme.
Cela évite de se regarder en face ou de voir les autres.
 
Et l’autre raison moins connue que j’ai découverte récemment :
Pour éviter un possible blâme. L’auto et celui des autres.
« Ce n’est pas de ma faute si j’ai échoué puisque j’ai tout fait, à en crever ».
 
En faire des tonnes, c’est l’antidote aux crève-cœurs, la protection face aux piques extérieures et intérieures. Mais c’est aussi le risque de se retrouver sur le carreau sous prétexte que l’on n’avait pas de trèfle à 4 feuilles, au départ.
 
C’est cracher sur les dés avant de les lancer et surtout cracher sur son bien-être et son être tout court.
 
C’est jouer à la roulette russe avec sa propre estime.
C’est négliger sa propre loyauté alors qu'il est certes bon de montrer de la passion lors des moments faciles mais qu'il est essentiel de s'accorder de la compassion dans les moments difficiles.
 
Si le sujet de la responsabilité vous intéresse, je vous invite à surfer ici
 
Fini la triche :
Pour éviter cette peste noire, il faut le courage de se regarder en face, de comprendre que le Joker le plus tordu est souvent celui qui se cache dans le miroir. Mettre cartes sur table et les observer.
Réaliser que s’épuiser permet d’éviter certaines situations est le premier pas vers la victoire.
 
Puis écouter Dieu (le Papa de Jim Rohn, le Grand-Papa de Jean-Claude). Dieu qui reste tout de même d'actualité.
Et qui dans le livre « Conversations avec Dieu », nous encourage à choisir l’Amour :
L’amour de soi inconditionnel :
Apprécier les efforts, encaisser les échecs, gagner, rater, essayer, échouer… et continuer à s’aimer, malgré tout, sans condition.
Parce que la vie est un grand terrain de jeu; parfois, on gagne, parfois, on apprend. Et la seule règle à respecter est de le faire avec gentillesse envers soi. 


Si vous avez besoin de plus de compassion envers vous-même et que vous n'avez pas le mail de Jean-Claude, de Jim ou de Dieu, vous pouvez me contacter ici.
Et si vous avez leur mail, s’il vous plait, contactez-moi !
 
J’espère que ces quelques coseils vous seront gagnants.
Testez, tentez car comme dirait machin : 100% des gagnants ont joué.
Des petits coeurs et mes urbanités,
Julie
 
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